Le phénomène de la femme mûre s’accoquinant avec un mâle bien moins âgé qu’elle n’est pas un fait récent, puisqu’il existe depuis de nombreux siècles.
Il fut un temps ou il était courant et parfaitement admis qu’un jeune adulte découvre les joies de la gaudriole avec une partenaire plus expérimentée, censée lui inculquer les rudiments (voire plus) en matière de sexualité, avant son mariage.
Mais le phénomène a depuis bien évolué, pour devenir un courant à part entière, avec ses figures de proue et ses adeptes…
Le « cougarisme » à travers l’Histoire
Si la prédilection ainsi que l’attraction physique qu’ont eu certaines femmes matures pour leurs cadets a toujours existé, le terme « cougar » n’est que très récent, puisqu’elles étaient considérées davantage comme des initiatrices plutôt que de félines prédatrices en quête de proies frétillantes (et bien évidemment parfaitement consentantes)… Le phénomène n’est donc pas apparu un beau jour, avec quelques actrices anglo-saxonnes avides de spontanéité et de fraîcheur dont les photographies s’étalaient dans la presse people…
Un célèbre philosophe encore adolescent et sa préceptrice, une écrivaine à la galerie d’amants scandaleuse et son sculpteur… Autant d’exemples qui prouvent qu’au 18ème siècle, il existait déjà des femmes matures qui préféraient, et de loin, la présence de partenaires beaucoup plus enthousiastes pour s’adonner avec délices au plaisir de la chair.
De multiples romans de cette époque narrent d’ailleurs les histoires croustillantes de ces relations atypiques entre une femme d’âge avancé et un jeune homme en pleine fleur de l’âge, voire même encore un peu vert, découvrant les joies de la sexualité dans les bras d’une inspiratrice expérimentée.
La femme « cougar » : un terme récent pour un phénomène séculaire
Le terme serait apparu dans les années 1990 au Québec (en référence aux prédatrices qui venaient se dénicher de petits jeunots sur les bancs des matchs de hockey), même si l’existence à travers les époques de la femme mûre appréciant un partenaire sexuel bien plus jeune qu’elle ne soit pas bien difficile à prouver, tant les écrits sont nombreux sur le sujet. Mais la désapprobation étant davantage violente, les amants étant évidemment obligés d’être discrets. Avant l’apparition de cette dénomination, le terme MILF (Mother I’d like to fuck) était notamment employé, pour nommer ces mères de famille affriolantes qui appâtaient les jeunes adolescents en émoi.
L’actuelle « cougar » désigne donc une femme (à partir de la quarantaine), qui apprécie la vitalité d’un amant d’au moins une dizaine d’années son cadet (voire juste 5 ans pour certaines définitions).
Beaucoup de femmes légèrement plus âgées que leur compagnon seraient donc des cougars en latence, sans s’en douter…